Tamga
Depuis Karakol, nous prenons de nouveau un minibus et presque deux heures plus tard, nous sommes posés sur la nationale qui longe le lac. Sur notre droite : le lac avec une plage qui appelle Olivier à la baignade, et sur la gauche une route qui monte en direction du village de Tamga. C’est là que nous avons réservé pour la nuit. Il y a à peine deux kilomètres.
En haut d’une bute se trouve une carcasse de MIG21, un avion de chasse russe.
L’après midi, retour au lac où Olivier voudrait réussir à se baigner. Sans soleil et avec une eau pas vraiment chaude, il mettra plus de temps à y rentrer qu’à y rester…
Le lendemain notre logeuse nous a commandé un taxi direction les cascades. Nous montons dans une vallée. Ensuite il y a une petite randonnée de 800 m (tout de même, surtout sur moins de 3km distance!) et nous arrivons à une cascade.
En redescendant nous retrouvons notre chauffeur avec sa voiture qui ne démarre plus! Il faut pousser puis on serre les fesses dans les descentes jusqu’à ce que la voiture se remette à marcher. Ou plutôt rouler! Toute seule… Ouf, parce qu’on arrive en bas d’une jolie montée! Le chauffeur nous repose sur la nationale et nous attendons qu’un bus pas entièrement complet puisse nous emmener à Bokonbaevo.
Bokonbaevo
Nous y arrivons en fin de journée et Olivier nous fait prendre les raccourcis pour arriver à la guest-house. Nous passons derrière des jardins où se baladent de jolies poules et passons même devant des toilettes Apple!
Le lendemain c’est Skazka Canyon. Olivier retourne voir son copain rencontré la veille autour de verres de vodka pour nous y emmener. Même si nous ne parlons pas la même langue, la gueule de bois un lendemain de beuverie a l’air de ressembler étrangement à ce que nous trouvons dans nos contrées…
A une vingtaine de kilomètres à l’est de Bokonbaevo se trouvent ces canyons. Magnifiques! Les couleurs sont incroyables. Nous nous baladons, les garçons essaient de me perdre en montant sur des pics glissants et je me retrouve même nez à nez avec deux petits serpents. Certes ils sont petits mais ce sont quand même des serpents! Mon cri et le saut d’un mètre de Pierre les ont effrayés.
Pour rentrer nous passons dans un joli canyon et arrivons à perdre Olivier qui court dans tous les sens en haut de l’un d’eux (en forme le petit !).
Pour notre 2ème jour à Bokonbaevo ce sera randonnée à cheval.
Nous demandons à notre logeuse comment s’organiser pour pouvoir faire un peu de cheval. Pierre et moi demandons bien à ce que ce ne soit pas trop long!! Souvenirs douloureux de Mongolie!
Nous débutons en pleine ville. Les chevaux sont bien plus imposants qu’en Mongolie niveau taille mais du point de vue comportement ils ne sont pas stressés. Notre guide est confiant : claquettes et savates. Effectivement il court après les chevaux, grimpe dans la montagne sans problème! Pour la pause de midi nous avons droit à un peu de yaourt fermenté. Les chevaux ne sont pas de bons grimpeurs et encore moins descendeurs. Et puis les chevaux de Pierre et Olivier rechignent à la montée et ces derniers marchent et tirent leur monture. Ils n’arrivent pas à se faire respecter… Moi j’ai trouvé l’astuce : une petite branche pour donner des petits coups sur la croupe en disant « Tschu Tschu » et ça avance tout seul!
Sympa petite randonnée avec de jolies vues autour de Bokonbaevo mais encore une fois lorsque nous descendons de cheval, nous sommes tous contents de retrouver nos jambes douloureuses.
Il est 16h, nous sentons le cheval et partons pour 3h de bus en direction de Bishkek.
Bishkek
Une petite journée de repos sur Bishkek avec un tour sur le bazar pour refaire le stock de fruits secs puis une session natation à la piscine de Bishkek, nous faisons goûter à Olivier la meilleure pizza de la ville et pour terminer nous allons faire une partie de bowling.
Suite à cette journée de repos, direction dans un parc national non loin de Bishkek : Ala-Archa National Park. Ratsek. Nous prenons le minibus 265, dans lequel nous devons être… 265! Nous étouffons, quand le bus est plein, il ne l’est pas vraiment et tant que du monde peut encore rentrer, les gens rentrent ! Une heure de trajet qui en paraissent trois avec les fesses de ton voisin de derrière dans le dos, le coude de celle de droite dans tes côtes et l’aisselle de celui de droite dans le nez… Bref un twister géant et avec des inconnus. Le bonheur!
Au terminus du bus, après environ une minute de stop, un 4X4 mercedes noir s’arrête et nous laissons discuter Olivier qui nous dit de monter. Ce sont deux jeunes de Bishkek qui vont randonner où nous allons. Nous avons de la chance, ils ne nous auront pas demandé de l’argent pour le stop et en plus nous auront payé l’entré au parc !
Nous arrivons en voiture au fond d’une très jolie vallée. Nos deux chauffeurs nous disent qu’ils vont monter voir la cascade et nous proposent de les accompagner. D’entrée ils partent fort et je sens que pour moi ça risque d’être compliqué… Finalement, ils sont partis trois fois plus vite que ce qu’ils auraient dû et ne suivent plus au bout de 500m.
La randonnée est très jolie. Nous montons tout de même à un peu plus de 3000m et Olivier et Pierre arrivent jusqu’à un glacier.
Lorsque nous retournons sur le parking, c’est sans nos 2 premiers accompagnants qui étaient vraiment trop lent en descente… Nous rencontrons alors deux jeunes polonais, en vacances, comme nous, et qui nous redescendent jusque Bishkek. Ca discute bien dans la voiture (moi peu, je ne comprend rien avec leur accent…) et du coup nous les retrouvons le soir pour manger avec eux au resto. Sympa.
Nous rentrons ensuite à l’hôtel car le lendemain nous avons une grosse journée qui nous attend : le voyage en taxi partagé direction Osh.